sotré

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : sotre

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Dériverait de satyre[1].

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
sotré sotrés
\sɔ.tʁe\

sotré \sɔ.tʁe\ masculin

  1. (Lorraine) Lutin des légendes vosgiennes, hôte des fermes où il était censé rendre parfois service aux humains pendant la nuit.
    • Il y avait autrefois à Montiers, un sotré, sorte de lutin futé de Lorraine. Il venait toutes les nuits dans l’écurie du père Chaloine pour étriller les chevaux, peigner leur crinière. — (Pierre-Jean Brassac, Le sotré, malin lutin lorrain, dans Les Histoires extraordinaires de mon grand-père : Lorraine, CPE éditions, 2013)
    • Le lutin des Alpes se permet aussi de traire les vaches ; quand le Sotré des Vosges vient pour prendre leur lait, il commence par leur enlever les cornes, et s’il est surpris dans son travail, il ne les leur remet pas. — (Paul Sébillot, Le Folklore de France - La Faune, Éditions Imago, 1984)
    • Avez-vous déjà entendu parlé du sotré ? Non ? Alors soyez bien attentif à ce que je vais vous raconter... Le sotré n'est autre qu'un petit lutin nommé ainsi en Lorraine et plus particulièrement dans les contrées vosgiennes... — (Le sotré... petit être mystérieux..., bricabracblocenvrac.over-blog.fr, 28 novembre 2008)
    • La contrée des Vosges est réputée pour être le pays du Sotré. Le Sotré est un lutin qui passe son temps à dormir, manger, s'amuser et à chanter des mélodies incompréhensibles à l'oreille humaine. — (Gregory Mylorraine, Légende de Lorraine : le lutin des Vosges, mylorraine.fr, 30 septembre 2014)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi[modifier le wikicode]

  • sottai sur l’encyclopédie Wikipédia

Références[modifier le wikicode]

  1. Sylvie Mougin, « Neptune et satyre en gallo-romain » dans Parlure Champagne-Ardenne 12-13, 1997-1998, pp. 14-26