User:Aearthrise/RomanceLanguage/Louisiana Creole French Folktales Pointe Coupee

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Pointe Coupée Parish

Pierre

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By Anéus Guerin

Pierre té eun vieux n'homme qui té pas satisfait avec son la vie du tout. Li té pas voit aucun plaisir dans arien. Li té dégouté vive, et li té veut mourir.

"Ch! Si Bon Dieu té veut prende moi encore." li seré dit tout temps. "Quand Bon Dieu sera paré pour moi, mo sera paré pour li, moi aussi."

Les soirs, li seré assit devant son foyer et li seré jonglé comme li té miserable. À tout moment li seré dit à son vieille femme. "Quoi faire Bon Dieu prend pas moi? Mo veux mourir si tellement, mo peux plus vive."

"To seré pas doit parler comme ça, Pierre." vieille femme-là seré répond. "C'est pas bon parler comme ça. Bon Dieu té assez bon pour donner nous-autres la vie, et mo crois nous seré montré eun bon volonté par vive bien."

Sons voisins-yeux entend même chose-là chaque fois yeux seré visité Pierre. Yeux té pas croit li té voulé mourir plein comme ça, et yeux té deveni lasses entend le complainteur. Ça fait, eun dans yeux décide li té couri guerir Pierre pour tout temps. Li prend eun morceau la chaine, et li couri cacher avec ça en grenier à Pierre, sans li voir. Li espère là jusqu'à le vieux complainteur arrive.

Si vite comme l'assit devant du feu-là, li commence demander pour la mort. "Oh! Si Bon Dieu té veut prende moi encore!" Quand li fini dire ça, l'entend eun la chaine grouiller en son grenier.

"Oh! Pierre!" Y'en a eun la voix qui hèle en haut là. "Bon Dieu entend toi appeler li, et li vini voir pour toi. Si to paré pour mourir, comme to dis, mo vini chercher toi avec mons chaines-yeux. Allons courir."

"Pierre pas là asoir-là!" Pierre répond. "Li couri promener côté son voisin." Et, sans espérer pour entende plus, Pierre levé et li prend la cour. Li té si peur, li pas retourne le soir-ça-là du tout: li reste couché dehors.

Après ça, Pierre arrête complainter, et yeux jamais entend li demander pour la mort.


Carencro et Mangeur Poule

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By Anéus Guerin

Carencro té assit en eun poteau barrière et Mangeur Poules vini demander li çâ li té après faire là.

"M'après espérer Bon Dieu envoyer moi la viande." dit Carencro, qui té pas veut ête embêté avec personne.

"Imbécile!" Mangeur Poule répond li. "To pas connais y'en a pas eun Bon Dieu? Si to veux la viande pour ton manger, va chercher li comme moi. Mo garanti toi to va sortir beaucoup meilleur."

En même temps, Mangeur Poule voit eun petit z'oiseau, et li parti derrière li pour montrer Carencro comment li té gain pour faire pour gain la viande pour manger. Li té couri si vite, li té peut pas voir bien où li té couri. Li frappe li-même contre barrière-là fort, et li tchue li-même.

"An han!" Carencro dit. "To vois y'en a eun Bon Dieu après tout! L'entend moi demander pour la viande, et l'envoi pour moi."

Et, en disant ça, li saute par terre et commence manger Mangeur Poule.


Catafaud

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By Anéus Guerin

Catafaud té le plus vieux dans les trois petits frères. Yeux reste avec yeux moman et yeux popa dans eun petit cabane au ras dans bois. C'était eun famille qui té bien pauvre; yeux té pas gain assez pour manger, et yeux té peut pas gain en nul part.

Ça fait, la vieille femme-là dit à son mari pour courir jeter petits-yeux dans bois-là où yeux seré peut plus retourner. Catafaud entend ça, et li fait son l'idée pour tromper sons parents-yeux et sauver li-même et sons petits frères-yeux. Li rempli sons poches-yeux avec la farine. Comme de faite, lendemain matin vieux n'homme-là appele sons petits-yeux bonne heure.

"Lève mes petits." Li dit yeux. "Vini marcher avec moi dans bois."

Catafaud et sons deux frères-yeux suit yeux popa dans bois. Li couri loin avec yeux, et Catafaud sème la farine en mesure yeux marche.

"Espère pour moi là." li dit yeux quand li té croit li té couri assez loin. "Mo va vinir chercher vous-autres tout suite. M'après courir eun petit boute là."

Mais, vieux n'homme-là jamais retourne. Catafaud prend track farine-là, et li dit sons petits frères-yeux pour suive li. Yeux marche en track-là jusqu'à yeux sorti dans bois. Y'arrive côté la maison pas longtemps après yeux popa.

"Regarde, petits-yeux retourne," la vieille femme-là dit, tout surprend. "To pas mène yeux assez loin; c'est pour ça yeux trouve chemin pour retourner."

Après yeux couri coucher, Catafaud entend son moman dire à son popa li té gain pour courir perdre yeux encore demain matin. Ça fait, li lève tout doucement et rempli sons poches-yeux avec des grains maïs fois-ça-là. Li sème la grain maïs-là tout du long la route.

Yeux popa dit yeux pour espérer li dans eun place-là où li té croit petits-yeux té bien perd. Et, yeux té perd aussi: mais Catafaud té gain dans l'idée pour suive track la grain maïs-là.

Y'espère pour vieux n'homme-là eun petit moment, et quand li voit que li serait pas retourné, li dit sons petits frères-yeux pour suive li, et li parti en trac maïs-là. Li suit ça pour eun demi mille, mais après ça, li té peur plus trouver grains-yeux du tout. C'est petits z'oiseaux-yeux qui té mangé la grain-là, et les petits garçons-yeux té bien perd. Catafaud té pas connait çâ pour faire. Li décide en eun direction, et yeux parti, les trois petits frères-yeux.

La nuitte arrive et yeux té plus perd que jamais. Les deux plus jeunes commence crier, et ça trouble Catafaud plus. Li té veut continuer, mais yeux dit yeux té lasses, et yeux té peur dans noir-là. Yeux suit eun petit boute encore, et Catafaud voit eun lumière loin dans bois-yeux. Li montre ça à sons petits frères-yeux, et ça donne eun petit brin courage. C'est là Catafaud fait son l'idée pour passer la nuitte.

Li couri cogner en la porte, et eun vieille femme sorti pour parler avec li. Li té surprend pour voir des petits-là à l'heure-ça-là. Li demande yeux çâ yeux té veut.

"Mo veux eun place pour nous-autres coucher." Catafaud répond. "Nous perd, et nous veux manger."

"Mo peux pas faire arien pour vous-autres," li répond, "parce que mon mari c'est eun Diable et li va manger vous-autres quand li va retourner."

Catafaud parle jusqu'à li donne yeux souper et eun place pour coucher. Yeux couche dans même litte avec les petits à Diable. Et, quand Diable retourne, li senti la viande fraiche.

"Oui la viande fraiche m'après sentir là?" Diable demande à son femme.

"C'est la viande boeuf to mène hier-là."

"Oh! non! Ça sent meilleur que ça," Diable répond. "Mo pas crois ça." Li lève bère litte-là. "Ah! Trois petits! Là m'après courir gain eun souper! Laisse moi courir filer mon couteau pour couper yeux cous." Et li parti dans la cuisine.

Catafaud entend ça, et li réveille sons frères-yeux. "Lève," li dit yeux. "Nous sera gain pour partir astheure-là." Yeux té pas veut lever, mais li fait yeux lever quand même. Yeux parti dans bois encore.

Quand Diable retourne côté litte-là, li pas regarde bien çâ li té fait. L'attrape les trois petits y'en avait en dans là, et li coupait yeux cous. C'est sons quennes petits-yeux li tchue, et quand li voit son erreur, li té fâché pour mourir. Li regarde pour Catafauds-yeux, mais yeux té déjà parti.

Li monte en son gros mulet et li prend derrière yeux. Catafauds-yeux galope vite, mais li té gagné en yeux. Y'en avait moyen entende li vinir. Chaque pas li seré fait, li seré dit: "Tip toup, cinq-cents pas." Catafaud voit que li seré attrapé yeux tout suite, ça fait yeux monte dans eun bois. Quand Diable arrive, li voit yeux dans bois-là, et l'arrête.

"Là mo gain vous-autres," li dit. "Mo gain eun grand sac en bas vous-autres, et chaque qui va regarder en bas, va tomber dans sac-là."

"To peux espérer si to veux," Catafaud répond. "Mais, nous va jamais regarder en bas."

"Mo pas trop sûr pour ça," Diable dit li. Et li assit en bas bois-là. L'espère là eun bon petit boute temps, et quand li voit yeux seré pas regardé en bas, li levé et li commence chanter et danser.

Plus petit-là regarde en bas, et li tombe dans sac-là. "Ça c'est eun," li dit, et l'amarre la djeule sac-là. Eun petit moment après ça, second-là regarde en bas, et li tombe li aussi. "Ça c'est deux," Diable dit. "Troisième-là pas loin."

"Oh! Ouais li loin" Catafaud répond. "To capable chanter et danser tout la nuitte, mais moi mo pas peux jamais regarder en bas." Et li pas fait li non plus. Diable té devini lasse, et li dit li seré monté derrière li si li seré pas descend. "Monte si to veux."

Diable grimpe bois-là, et quand li té en haut, Catafaud saute par terre. L'ouvri sac-là et li dit quand Diable seré regardé en bas, li seré tombé dans sac-là même. Comme de faite, Diable regarde en bas, et comme li tombe dans sac-là, Catafaud amarre la djeule-là; et là, li lâche sons petits-frères-yeux.

Yeux prend chaqu'eun bâton, et yeux abîme Diable jusqu'à yeux tchue li. Yeux retourne côté la maison encore, et la vieille femme-là té plus que surprend pour voir yeux vivants encore. Catafaud raconte comme yeux té tchué Diable, et femme-là content.

"Mo veux vous-autres vinir rester avec moi," li dit yeux. "Mo sera bien content pour gain vous-autres, parce que mon mari tchue mons quennes petits-yeux."

Et c'est comme ça Catafaud et sons frères-yeux trouve eun la maison pour yeux rester, avec la femme à Diable. Yeux reste là tout yeux vie, bien satisfaits.


Eun N'homme et Son Lion

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By Anéus Guerin

Y'en avait eun n'homme qui té fait eun crime, et li té parti marron dans bois pour empêcher yeux mette li dans la prison. Li reste trois jours sans manger, et li té après mourir avec la faim. Li té découragé nette; li té assit dans les racines eun gros bois, après jongler çâ li té gain pour faire.

"Mo peux pas supporter ça tout mon la vie, li té aprés dire. "Mo peux pas trouver arien pour manger, et m'après crêver de faim." Li té fait son l'idée pour courir rend li même, et li vini pour lever, mais li pas fini. Çâ li voit à peu près six pas de li, quand li lève son la tête, froidi li avec la peur.

Y'en avait eun gros lion couché en son ventre drette devant li. Li té après regarder li, et li té croit que li té après préparer pour sauter en li. Le criminel ferme ses z'yeux-yeux, li té si sûr li té couri manger li. Mais lion-là pas saute en li; en contraire, n'homme-là entend quèchose. Li té pas veut manger n'homme-là. Li té gain quèchose mal avec li, et ça semble li té après essayer dire n'homme-là çâ li tait veut.

N'homme-là pas grouille; li regarde gros bétail-là qui té après ronfler comme eun chat qui caresse son maître. Li observe à tout moment lion-là seré levé son patte et frotte son nez après li. Li comprend qu'y'en avait quèchose mal après son la patte.

Li fait son l'idée. Li lève et avance au ras lion-là. Gros bétail-là juste couche son la tête en son patte. Li frotte son main en son la tête, et lion-là continue ronfler. Li regarde en son patte, et li voit que li tait gain eun gros piquant.

"Oh! C'est ça qui ton tracas!" li dit, en trappant son couteau dans son la poche. Li travaille doucement, mais lion-là seré hélé chaque fois li seré touché piquant-là. À la fin, li reussi ôter piquant-là. Ça soulage li plein, parce que li commence, alentour n'homme-là, faire des sauts et des cris terribles.

N'homme-là parti côté li, et lion-là suit li jusqu'à l'arrive proche là. Li té peut vini là où y'en avait du monde: mais, le criminel rentre côté li. Y'en avait eun policeman qui té après espérer pour li, et li mèni li côté la prison. Plus tard, yeux té gain pour jeter li dans eun parc des lions qui té pas mangé pour trois jours.

Ç'arrive que même lion-ça-là tombe dans eun trappe, et yeux mène li dans parc-là où yeux té gain jeter n'homme-là. Le grand jour arrive! Eun grosse bande du mondes té vini pour voir les lions manger eun dîner de n'homme.

Tout dans eun coup, y'en a eun porte qui ouvri, et n'homme-là rentre dans parc-là. Eun dans lions-yeux, plus gros que les autres, galope vite côté n'homme-là. Li laisse li tomber en son dos, en croyant li té foutu. Mais non! Lion-là pas mange li. Li tourne pour batte les autres lions, pour empêcher yeux faire n'homme-là du mal. Et là, li couche au ras li. C'est là où li voit eun cicatrice en son patte, et li reconnait son lion.

Tous mondes-yeux té surprends pour voir eun lion batte pour eun n'homme. Y'eux té peut pas comprende ça, et yeux tous demande le roi pour laisser li courir libre. Et le roi laisse li sortir aussi.

Quand li sorti, l'explique yeux l'affaire comme li té peut. Yeux té tous bien content pour li. Li demande le roi pour donner li lion-là, et li donne li. Ça fait eun joli paire, le n'homme et le lion marchant côté à côté dans la rue.


Eun Américain et Sauvages-Yeux

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By Anéus Guerin

Eun Américain té après bûcher du bois eun jour. Li té juste jeté eun gros du bois, quand six sauvages monte en li. Yeux té veut tchuer li tout suite, et yeux seré peut-ête fait ça si eun dans yeux té pas connait parler français.

"Arrête eun petit moment," li dit yeux. "Avant vous-autres tchue moi, aide moi finir couper mon du bois."

Li prend eun coin et li fend eun grand craque tout la longueur du bois-là. Li demande yeux pour mette yeux mains dans craque-là pour aider li fende son bois. Six sauvages-yeux mette yeux mains dans la craque-là, et yeux commence haler tout ça yeux té peut, Américain-là ôte coin-là, et du bois-là serre en yeux la mains.

Y'essaye échapper, mais yeux té bien pris; yeux té pas foutus échapper. Là, Américain-là prend son la hache et écrase yeux la têtes.

Quand li retourne côté li, li raconte ça à son shérif, et yeux paye li bien pour son l'ouvrage.


Eun Américain et Eun Sauvage

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By Anéus Guerin

Eun jour, eun Américain té après faire la chasse dans bois. Li té après marcher doucement, la tête en l'air pour regarder pour écureuils dans bois-yeux. Tout dans eun coup, li voit eun sauvage sauté derrière eun du bois. Sauvage-ça-là tait après approcher li.

Li caché derrière eun du bois li aussi, et li guetté pour voir ça li té gain pour faire. Mais, li jamais pu voir li assez bien pour tirer li. À la fin, li jonglé quèchose.

Li prend son chapeau, mette li en eun bâton, et poussé li assez loin derrière du bois-là pour sauvage-là capable voir li, et li té croit que Américain-là tait après regarder pour li. Comme de faite, eun la flèche percé son chapeau.

Li laissé son chapeau tomber comme si la flèche-là té tchué li. Sauvage-là sorti derrière du bois-là à la course. Li té sûr li tait tchué son n'homme. Mais, li pas arrivé. Depuis li levé, Américain-là attrapé son fusil et tiré li en travers son corps. Li tchué li frais.


Le Français et Sauvages-Yeux

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By Anéus Guerin

Eun jour, eun Français tait marché en travers dans bois. Li tait regarder pour du bois pour li venir couper. Li arrivé côté eun petit lac et li couri boire. Y'en avait pas beaucoup de-l'eau; li tait proche sec.

Quand li commencé boire, li entendé eun train derrière li et li voit li tait entouré par eun bande sauvages. Y'en avait trop pour li essayé échapper, ça fait li pas batte du tout. Mais, li jonglé eun manière pour sauver li même.

"Pas tchuez moi!" li dit yeux, "parce que moi c'est Bon Dieu." Et ça to vas faire si nous coupé ton cou?" yeux demandé li.

"Mo va sécher vous-autres lac, et vous-autres seraz plus gain de-l'eau pour boire," li répond.

"Laissez nous voir si to peux sécher lac-là," yeux dit li. Et li prend son canteen whiskey, vidé li dans de-l'eau-là, et li alumé l'alcool-là avec eun allumette. Ça brûlé facile, et sauvages-yeux tait peuts pas comprend ça.

"C'est vrai!" yeux dit. "Ça obligé ête Bon Dieu! Allons laisser li courir."

Yeux lâché li, et li parti. Pendant li tait avec sauvages-yeux, li tait bien serieux, mais quand li tait raconté ça à son femme, li tait obligé rire après mondes-ça-yeux qui tait si simples.


Les Chiens en Bouteille

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By Anéus Guerin

Jean tait gain trois chiens. Peau Bénit, Ça-c'est-Ça, et Tétélois. Li tait l'aimé sons chiens-yeux plein, et li tait connait mener yeux dans bois avec li souvent. Y'en avait des Diablesses dans du bois-yeux, et chiens-yeux serait défends li contre Diablesses-yeux. C'est pour ça li tait l'aimé yeux comme ça.

Eun jour, son femme tchué Peau Bénit et tchuit li pour dîner. Li tait chagrin pour perde son chien, mais yeux tait pauvres et yeux tait pas gains arien pour manger. Ça fait li prend eun dans côtes, et li mette li dans eun bouteille.

Plus tard, femme-là tchué Ça-c'est-Ça pour dîner. Jean tait désolé nette fois-ça-là. Mais li prend eun dans côtes-yeux, et li mette li dans même bouteille-là. Et, quand temps à Tétélois arrivé, Jean mette eun dans sons quennes côtes-yeux dans son la bouteille.

Ça fait li tait plus gain chien du tout, juste trois des os-yeux. Jean tait jonglé comment li tait gain pour défende li même contre Diablesse-yeux sans sons chiens-yeux quand li serait couri dans bois.

Comme de faite, premier fois li couri dans bois, y'en a eun bande Diablesses qui prend derrière li. Yeux riflé attraper li, mais li grimpé eun boius juste à temps. Li commencé appeler sons chiens-yeux. "Peau Bénit, Ça-c'est-Ça, Tétélois!" et li tiré eun coup fusil en l'air pour faire yeux entender meilleur. Là-bas côté li, la bouteille qui tait gain des os-yeux bosse, et les trois chiens-yeux sorti comme yeux tait avant femme-là tchué yeux.

Trois chiens-yeux arrivé à la course côté Jean. Yeux chassé tous Diablesses-yeux dans peu de temps. Quand yeux tait tous partis, Jean tait plus que content pour sauté par terre pour caresser sons chiens-yeux. Yeux sauté alentour li, yeux jappé; yeux tait si contents pour rende eun service à yeux maître encore.


La Cloche de Plantation

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By Louis Schuetz

Eun étranger veni demander Madame pour l'ouvrage en son place. Li tait justement besoin eun n'homme pour travailler pour li, et li prend li pour faire son récolte.

"Quand mo va sonner la cloche," li expliqué n'homme-là, "to vas courir travailler; et, quand mo va sonner li encore, to vas sortir pour venir dîner."

Eun petit moment après ça, li entendé la cloche-là sonner. Li parti travailler, en disant, "Sacré cloche! Quoi faire li sonné vite comme ça?" Li travaillé longtemps avant li entendé cloche-là. Y'en avait eun bon boute li tait après espérer pour li.

"Ah!" li dit quand li entendé li. "Ça c'est eun bon cloche!" et li parti dîner.

Madame donne li dîner, et li dit, "To seras gain manger dîner et souper ensemble, parce que mo sera peut-ête pas là pour donne toi souper asoir."

N'homme-là pas répond: li mangé plein assez pour dîner et souper, et quand li fini, femme-là dit li que li tait temps pour li va travailler.

"Oh! Non!" li répond. "Mo travaillé pas après souper, Madame."


Eun Carencro Devineur

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By Anéus Guerin

Eun vieux n'homme pauvre trouvé eun carencro blessé au long son chemin, et lis ramassé li. Li jonglé que li serait capable servir avec li plus tard; ça fait, li mette li en bas son bras et li continué en son la route.

Li arrivé côté eun gros la maison et li frappé en la porte. Eun femme ouvri pour li, et li demandé li où maître la maison-là tait.

"Mon mari après travailler astheure-là," li répond. "Mo crois li sera là tout suite. To voulés espérer pour li?"

"Ouais!" vieux n'homme-là répond.

"Assis-toi, ah bien," femme-là dit li. "Mo gain l'ouvrage pour faire."

Vieux n'homme-là resté assit en bas pendant femme-lá couri faire son l'ouvrage. Là où li tait là, li tait capable voir tout ça femme-là tait fait. À peu près midi, n'homme-là arrivé.

"Çâ to gains dans tons mains-yeux?" li demandé, bien surprend.

"C'est eun bétail qui connait deviner tous quèchoses," vieux n'homme-là répond.

"To voulés faire li deviner pour moi?" N'homme-là tait bien interessé déjà.

"Ouais!" vieux malin-là répond. "Mais, li obligé gain eun gros du feu pour li chauffer." Et li alumé eun du feu dans foyer.

Vieux n'homme-là prend carencro-là, ouvri sons-z'ailes-yeux devant du feu-là, et quand li tait veni trop chaud, vieux bétail-là essayé sauter à côté et li fait --- "Fwack, fwack, fwack."

"Çâ li dit?" mari femme-là demandé.

"Li dit y'en a bon manger dans garde-manger," vieux n'homme-là répond. Et n'homme-là levé pour courir voir. Quand li retourné, li dit que y'en avait bon manger dans garde-manger comme bétail-là tait dit.

"Fais-li deviner encore pour moi," li demandé.

Vieux n'homme-là chauffé sons z'ailes-yeux encore, et carencro-là fait la même chose.

"Çâ li dit fois-ça-là?" li demandé encore.

"Li dit toi pour courir en haut et to vas voir deux qualités manger. Bon manger et mauvais manger." N'homme-là couri voir et li trouvé l'autre manger-là qui tait bien caché. Li retourné et li tait voulé voir li deviner encore. Vieux n'homme-là fait la même chose, et li dit que li tait pas voulé dire n'homme-là çâ li tait dit fois-ça-là, parce que ça serait peut-ête mette dans tracas avec son femme. N'homme-là fait jusqu'à li dit li.

"Ah bien!" li expliqué li. "Li dit y'en a eun n'homme caché en haut là, et bon manger tait pour li; mauvais manger-là tait pour toi." N'homme-là couri voir et li trouvé n'homme-là caché dans la dépense. Li fout li eun tourné coup pied et fait li partir.

"To voulés vende moi bétail-ça-là?" li demandé quand li retourné.

"Mais comment mo va gagner mon la vie, si mo vend toi li?" vieux n'homme-là répond.

"Mo va donne toi cinq mille piastres pour li," n'homme la offri li. Et vieux n'homme-lá decidé vende li. Li prend son l'argent et li parti.

Pour célébrer, n'homme-là donne eun grand bal. Li invité tout mondes-yeux pour venir voir son bétail deviner. Yeux tous rassemblé devant du feu-là, et quand n'homme-là chauffé carencros-là, li sauté et li fait --- "Fwack, fwack, fwack," comme avant.

"Çâ li dit?" yeux tous demandé li.

"Crée sacré tonnère!" li répond. "M'oublié demander vieux n'homme-là pour montrer moi son langage!"

"Imbécile!" yeux dit li. "To vois pas c'est simplement eun carencro?" Yeux parti côté yeux, bien amusés après la bêtasserie, malgré la richesse, de certains mondes.


Les Boeufs en la Veille la Toussaint

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By Anéus Guerin

Eun fois, y'en avait eun n'homme qui tait connait travailler dans le swamp. Li tait après haler des logs, et c'est comme ça li tait fait son la vie.

Le jour avant la Toussaint, eun dans son z'amis-yeux veni visiter li. N'homme-ça-là tait eun ventrilogue, et li tait l'aimé fait farce tout temps. Li dit à son z'ami que les boeufs tait connaits parler à minuit en la veille la Toussaint.

"Mo pas crois ça, moi!" haleur logs-yeux répond.

"Si to pas crois, vas dans ton parc à minuit, et to vas voir si boeufs-yeux parlé pas." ventrilogue-là répond. Li tait fait son l'idée pour faire li eun farce. Et à minuit li couri cacher dans parc avec boeufs-yeux.

Haleur logs-yeux tait serieux pour connaite si boeufs-yeux serait parlés. Ça fait, à minuit li levé et couri dans parc-là parmi sons boeufs-yeux. Li avancé côté plus gros-là, et li dit li, "Est-ce que c'est vrai vous-autres parlez à minuit en la veille la Toussaint?"

"Ouais!" li entendé pour son réponse. Li tait croit que c'est boeuf-là qui tait répond li, et comme li veni pour dire quèchose encore, ventrilogue-là dit, "Ouais, nous parlé, et nous gain pour enterrer nous maître demain matin."

N'homme-là tait si peur, li tombé mort drette là. Ventrilogue-là voit que son bêtise tait couri trop loin, et li décidé arrêter faire farces-ça-yeux nette.


Baptiste I

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By Anéus Guerin

Baptiste tait réussi bien l'année-ça-là. Li tait juste fini eun grand récolte. Li tait fait plein coton et li tait vend li bien; tous sons patates-yeux, des cannes, maïs, et z'oignons tait menés li eun bon prix. Ça fait, Baptiste sorti riche, et li fait son l'idée pour mener son famille en eun visite côté son vieux pays.

Yeux embarqué, Baptiste et son femme et sons deux petits-yeux, en Ville en eun navire français, qui charrié mondes et marchandise aussi. Fois-ça-là, li tait chargé avec des balles coton. Petits-yeux tait contents pour faire voyage-ça-là; yeux tait nés et élevés dans la Louisiane, et yeux tait jamais sortis beaucoup.

Navire-là couri sans tracas pour trois jours. Là, eun vilain l'ouragan tombé en yeux. Navire-là grouillé plein, mais li tchien-bon eun bon boute temps. Mais du vent-là tait trop fort pour li, et li frappé en eun chicot: doucement, mais sûrement, li commencé caler.

Maman-là prend deux petits-yeux, Marie et Jean, mette yeux en eun balle coton qui tait flotté au ras là, et li sauté en là li même. Yeux pas voit Baptiste du tout, et yeux perd courage pour jamais voir li encore; yeux tait sûrs li tait noyé.

Balle coton-là flotté jusqu'à li collé eun petit l'île. Femme-là mené sons deux petits-yeux en l'île-là, et yeux cherché jusqu'à yeux trouvé eun gros bois creux. Yeux décidé faire yeux maison là, mais yeux tait pas gain rester là longtemps, parce que yeux tait gain pour voir eun autre malheure tout suite.

Yeux maman tombé malade premier jour yeux monté en l'île. Ça deveni plus mal, et après quatre ou cinq jours, li mouri. Marie et Jean tait pas connaits çâ pour faire; yeux resté deux jours avec li dans du bois-là. Yeux serait criés tout temps, et quand corps-là commencé sentir pis, yeux quitté li là.

Yeux parti marcher yeux tait pas connaits où. Y'en avait des fruits en l'île-là, et yeux vive en là, pour eun bon boute temps, sans eun la maison et sans eun litte pour yeux coucher.


Baptiste II

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By Anéus Guerin

Eun jour, Jean voit eun navire qui tait passé. Li fait yeux signal et yeux arrêter pour li. Ça fait, yeux ramassé Marie et Jean et parti avec yeux. Yeux tait contents pour manger quèchoses cuits encore. Quand yeux finit manger, Capitaine-là mené yeux côté yeux chambre. Et, li accroché la porte-là après yeux rentré.

Jean essayé ouvrir la porte quand li parti, mais li tait peut pas. Li regardé la fenêtre, et li tait barré avec des bars de fer, Jean voit que yeux la chambre tait eun la prison pour yeux; yeux tait pas foutus sortir.

C'était eun navire vagabonds. Yeux serait passés et ramassés tous mondes-yeux serait voits, engraissés yeux dans cages-yeux, et là yeux serait mangés yeux. C'est ça yeux tait gains faire avec Marie et Jean. Trois fois par jour, eun vieux n'homme serait mené yeux manger; et, chaque fois li serait veni, li serait resté eun petit moment pour parler avec yeux. Yeux dit li yeux l'histoire, et li voit que c'était sons tchennes petits-yeux. Li dit yeux que li tait yeux popa, et quand yeux regardé plus au ras, yeux reconnait li. Yeux tous les deux tombé dans les bras à Baptiste, et yeux demandé li pour ôter yeux en navire-ça-là.

"Prendz courage eun peu plus longtemps," Baptiste répond. "Mo gain eun l'idée, et mo crois mo capable échapper avec vous-autres. Mais, parlez pas pour ça; restez tranquille, et laissez moi faire."

Marie et Jean fait comme li dit yeux, et yeux esperé longtemps pour li dit yeux quand li serait paré. Yeux serait demandés li chaque fois li serait mené yeux manger. Li serait dit yeux pour prende patience, et que li tait guetté son la chance, et tout-suite li serait veni pour yeux.

Comme de fait, eun soir petits-yeux réveillé tout d'eun coup. Y'en avait quèchose après porte-là; yeux regardé et yeux voit que c'était yeux popa. Li ouvri la porte, en disant yeux pour pas mener du train.

Li dit yeux tout quèchose tait paré, et pour juste suive li. Yeux sorti tout doucement, et yeux rentré dans eun pirogue Baptiste tait préparé pour yeux. Et, si vite comme Baptiste rentré dans pirogue-là, li commencé pagayer vite. Et, dans eun petit moment yeux mette à terre.

C'était en l'île de Cuba yeux tait. Et, Baptiste réussi arrivé côté son plantation après huit ans. Tous sons voisins-yeux tait surprends pour voir li encore. Yeux tait croits li tait decidé rester en France pour tout temps. Quand li raconté yeux çâ qui tait arrivé li, yeux tait plus que content pour aider li nettoyer son la terre qui tait plein avec l'herbes, parce que yeux tait pas travaillés li pour huit ans.

Petit famille-là commencé travailler encore, et avant longtemps, Baptiste tait gain son plantation comme li tait avant li parti. Et, yeux resté là bien satisfaits tout yeux vies, sans d'autre tracas.


Les Maringouins

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By Étienne Satama

Eun fois deux Français tait après traverser eun swamp. La nuitte attrapé yeux dans milieu la route. Ça tait fait si noir, yeux tait peuts pas continuer. Ça fait, yeux regardé alentour pour eun place pour coucher et meilleur chose yeux voit tait eun petit la bûte qui tait assez sec pour yeux coucher sand mouiller yeux mêmes.

Yeux alongé yeux mêmes par terre là, croyant commencer dormir bien vite, parce que yèuix tait si lasses. Comme yeux couché, maringouins-yeux tombé morde yeux. Yeux tait jamais voits des maringouins, et yeux tait pas connaits què qualité bétail c'était qui tait après morde yeux. Ni eun ni l'autre tait peut dormir, et après eun nuitte qui tait semblé sans fin, jour ouvri.

"Mais què petit bétail c'est ça qui tait mords nous-autres comme ça?" eun dans yeux demandé.

"Mo pas connais, mais c'est Diable même!" l'autre-là répond.

Yeux levé et continué en yeux chemin. Ç'arrivé que yeux tait gain pour coucher dans eun petit cabane au bord la swamp-lá le soir après. Yeux fermé tous fenêtres-yeux et portes-yeux avant yeux va coucher pour empêcher maringouins-yeux rentrer dans cabane-là. Quand yeux entendé yeux mêmes en plancher-là, yeux tait proche pour dormir du boute, tellement yeux tait lasses. Y'en avait eun mouche à feu dans cabane-là, et li tait après voler alentour. Eun dans yeux voit li, et li levé dans eun saute, en disant à son z'ami, "Allons sortir ici vite! Mo vois bétails-yeux après porter lantern pour trouver nous-autres! C'est plus mal en dans là."


Tortue et Chevreuil

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By Louis Bizette

"Mo va parier toi dix piastres mo va batte toi galoper," Tortue dit à Chevreuil eun jour.

"Fais pas mo rire après toi!" Chevreuil répond li. "Mais, si to voulés, juste pour montrer toi, nous va tirer eun la course."

"Bon!" Tortue montré li la route, et li dit, "Demain à dix heures dans l'avant midi, nous va voir ça qui meilleur entre moi et toi." Et, yeux separé pour rejoinde encore dans même place-là en lendemain matin.

"Tortue fou nette!" Chevreuil dit en partant côté li. Mais, li tait pas fou; li tait gain bon l'esprit, et li tait couri faire sons dix piastres-yeux, sûr.

Tortue couri chercher son frère qui tait même grosseur avec li et yeux tait semblés comme deux goutes de-l'eau. Li mette li en eun dans la marques-yeux, et li dit li rester là jusqu'à Chevreuil veni parler avec li; li promette donne li eun piastre si li serait gagné son la course.

Comme de faite, à dix heures yeux commencé yeux la course: Chevreuil prend devant li, et Tortue tourné tout-suite, couri assite en même la marque-là. Chevreuil, bête comme li tait, continué à la course. Quand li arrivé en la marque-là, li tait surprend pour voir que Tortue tait là déjà; li tait pas connait que c'était frère Tortue qui tait là.

"Què Diable!" li dit. "Comment to fais arriver ici avant moi?" Tortue-là juste rit pour réponse. "Mais, la course pas fini," li continué. "La course c'est pour courir et retourné."

"Mo paré,." frère à Tortue répond. Et, yeux parti encore. Chevreuil prend devant, et li galopé plus vite fois-ça-là. Mais, li arrivé en la marque trop tard; Tortue tait là déjà, après rire après li.

"Bon Dieu!" Chevreuil commencé parler. "Comme to galopés vite! To sûr meilleur que moi Jourd'hui-ça-là; tchiens ton l'argent."

Yeux separé, Chevreuil couri côté li, et Tortue couri payer son frère. et, c'était eun affair fini.


Voleur Cochon

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By Néné David

Eun fois deux nègres parti voler des cochons. Yeux arrivé côté la place-là à peu près à minuit.

"Toi, to vas rentrer en bas magasin-là pour faire yeux sortir," y'en a eun qui dit à son z'ami. "Mo gain eun marteau huit livres dans sac-là, et quand yeux va sortir, mo va tchuer eun ou deux."

Ça fait, li rentré en bas magasin-là, et li essayé faire cochons-yeux sortir. Mais, eun dans gros-yeux gonflé en li en bas là, et li tait obligé sortir dans eun hourra. Et, en sortant, son camarade prend li pour eun cochon et fout li eun coup marteau dans son dos.

"Arrêtés eun petit moment!" li crié tout son la force. "C'est pas eun cochon tait frappé là; c'est moi."

Li dit ça si fort, que yeux réveillé maître-là. Et, yeux pas eu des cochons soir-ça-là du tout.


C'est Huit

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By Louis Bizette

Quatre n'hommes tait après marcher au long eun chemin. Eun dans yeux tait gain sept piastres en li. Yeux arrivé côté eun petit bayou-là où y'en avait pleins des grenouilles qui tait après chanter. Ça semblé comme si yeux tait après dire, "C'est huit! C'est huit!"

N'homme qui tait gain sept piastres-yeux tait croit yeux tait après dire li tait gain huit piastres dans son poche. Li compté son l'argent encore et li voit que c'était sûr sept piastres li tait gain. Li avancé au-ras bord bayou-là, et li dit, "Vous-autres menti! C'est sept mo gain, c'est pas huit."

Grenouilles-yeux continué yeux chanson--- "C'est huit, c'est huit." Et, li dit yeux encore que c'était sept, et pas huit li tait gain. Yeux pas porté attention pour li du tout, ça fait li faché li même et li envoyé son l'argent dans de-l'eau, et li dit yeux "Tchiens! Comptés li si to pas crois!" Petits bétails-yeux continué yeux chanson, et n'homme-là demandé yeux pour envoyer son l'argent en l'écore-lá. Mais yeux pas envoyé li.

La pente l'écore-là tait apique, et li tait pas foutu descende pour courir chercher son l'argent. Li appelé son z'amis-yeux pour venir aider li. Li attrapé eun racine au bord bayou-là, fait eun dans l'autres n'hommes-yeux descende et tchien sons pieds-yeux jusqu'à yeux arrivé côté son l'argent.

"Arrêtez eun peu!" Li dit; c'était lourd, et li tait voulé arranger sons la mains-yeux. "Mo voulé cracher dans mons mains-yeux." Et, quand li laché racine-là pour cracher dans sons la mains-yeux, yeux tous tombé eun dessus l'autre dans de-l'eau-là.


Franc Coquin

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Eun fois, y'en avait eun vieux n'homme qui tait gain plein l'argent. Li mouri quand sons trois garçons-yeux tait après préparer pour courir au collège. Yeux tait pas peuts faire l'argent, et yeux tait voulés courir apprende ein metchier.

Plus vieux-là parti au collège premier, et li tait couri étudier la médecine. Li dit li tait voulé ête eun docteur. Second-là demandé son mamma pour laisser li courir étudier la lois. Li dit li tait voulé ête eun avocat. Et, plus jeune-là prend juste cinq cents piastres, mais li pas dit çâ li tait couri étudier. Li dit que li tait pas sûr çâ li tait voulé faire, et li serait decidé plus tard et dire yeux quand li serait retourné. Comme de faite, dans trois mois li retourné.

"Ah bien!" li dit à son mamma. "Mo fini apprende mon metchier."

"Çâ qui ton profession?" son mamma demandé li.

"Mon metchier c'est voler," li répond. Son mamma tait croit li tait bêtisé, mais li continué, "Demain matin, m'après parti en eun grand voyage. Mo pas connais quand mo gain pour retourner, mais mo crois, quand mo va retourner, mo sera gain l'argent pour montrer toi."

"Mais, mon garçon!" mamma-là di. "To obligés ête après faire des bêtises avec moi. To vas deshonnourer moi et ma famille."

"Tracassés pas toi mamma!" li répond. "Moi c'est eun franc coquin. Mo pas gain pour faire arien qui mal."

Lendemain matin, Franc Coquin parti. Li tait pas connait où li tait couri, mais à la fin, li arrivé côté le roi. Li demandé pour voir li, et yeux mené li dans son la chambre. Li expliqué li que li tait eun voleur, mais eun qui tait franc. Et, là li demandé li pour donne li quèchose pour faire.

"Mo voulé voir si toi c'est bon voleur," roi-là répond li. "Mo va donne toi quinze cents piastres si to volés mon cheval."

"Bon!" Franc Coquin répond li, et li parti. Li couri habuller li même comme eun vieux nègre. Et, le soir li avancé côté cheval; li tait gain deux flasses whiskey dans eun petit sac li tait gain en son l'épaule. Li voit que y'en avait deux n'hommes qui tait guettés pour empêcher li voler li. Roi-là tait mette deux gardes pour esperer pour Franc Coquin. Ça fait, li hélé en gardes-yeux.

"Laissés-moi venir allumer mon pipe côté du feu-là?" li demandé yeux.

"Venis!" eun dans gardes-yeux répond. Franc coquin avancé côté du feu-là, allumé son la pipe, et li prend eun bon filé dans eun bouteille, et li dit, "Ça fait si frais! Mo crois la va faire moi du bien. Mo pas voulé offir vous-autres boire dans même bouteille avec moi, mais mo gain eun autre flasque qui pas touché. Mo va donne vous-autres si vous-autres voulez." Et, yeux tait voulés. Yeux boit chaqu'eun eun bon filé. Yeux tait l'aimés li, ça fait yeux boit encore. Ça tourné yeux la têtes, et yeux boit plus encore, jusqu'à yeux tait soûls mort-ivres. Yeux commencé dormir, et Franc Coquin prend yeux la clef et parti avec cheval-là.

Lendemain matin, li couri mener cheval-là et chercher son payement. Le roi donne li sons quinze cents piastres-yeux, et demandé li si li tait capable faire d'autres vols.

"Ouais!" Franc Coquin répond li. "Mo peux voler la bague en doigt ton femme, et le drap en son litte."

"Si to fais ça, mo va donne toi deux mille piastres!" le roi dit li. Ça fait, Franc Coquin veni dans la nuitte alentour la maison-là. Li arrangé eun bonhomme et mette li au ras la fenêtre la reine-là. Son litte tait au ras fenêtre-là, et quand li voit bonhomme-là, li parti galoper vite côté son mari dans l'autre chambre, son bague resté.


Chien et Crocrodile

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Crocrodile l'aimé pas Chien du tout. Y'en a eun raison pour la haine-ça-là, et petit conte-ça-là va expliquer quoi faire.

Les soirs, Crocrodile serait couché dans canal au ras eun la maison. Famille qui tait rest+e dans maison-là tait gain pleins des chiens. Tous les soirs Crocrodile serait entendé chiens-yeux hélé, et yeux tait connaits réveiller souvent. Ça tait connaits fâcher li, mais li tait peut pas faire arien pour arrêter yeux.

Eun jour eun dans chiens-yeux couri promener au long canal-là, et li rejoind avec Crocrodile qui tait assit en eun chiquot dans de-l'eau. Li commencé eun conversation avec Crocrodile.

"Quoi faire vous-autres faiz plein du train comme ça dans la nuitte?" Crocrodile demandé li.

"Ah bien! Monsieur Crocrodile," Chien répond li. "Mo va dire toi. Quant to entendés nous-autres après crier fort là, c'est souper y'après donne nous-autres."

"Oh ouais!" Crocrodile répond. Mais li tait peut pas voir quoi faire yeux hélé plein comme ça juste pour souper.

"À soir, quant to vas entender nous-autres héler, venis côté cabane, et yeux va donne toi souper aussi." Chien dit li en partant.

"Mo va faire ça," Crocrodile répond. Et, quand li entendé chiens-yeux, li couri côté maison-là. Li gardé alentour li, et li pas voit arien. Ça fait, li monté en galerie-là, et tous mondes-yeux commencé faire des cris quand yeux voit li. "Regardez Crocrodile! Regardez Crocrodile!" Et yeux tombé en li à coups bâton, chaudière, et couteau. Chiens-yeux aussi sauté en li. Yeux manqué tchuer li avant li reussit arriver côté canal-là.

C'est pour ça Crocrodile l'aimé pas Chien. Chien tait joué eun salté, et mette li dans eun gros tracas.


Roclos

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Roclos tait après courtiser la fille à roi-là, et li dit li que li tait pas voulé li venir voir son la fille et puis retourner côté li parce que li tait gain marier fille-là avec eun prince. Mais, Roclos veni voir li quand-même.

"Çâ to venis faire ici?" roi-là demandé li, depuis li voit li et bien en colère. "M'après courir noyer toi," et li attrapé Roclos, amarré li dans eun sac, mette li en son l'épaule, et parti avec li côté Fleuve.

Quand roi-là arrivé, li jonglé quèchose li tait oublié côté li. Ça fait, li mette Roclos par terre, et li retourné côté li. Pendant li tait là-bas, eun vieux n'homme passé-là et voit sac-là. Li tâté pour voir qui c'était .

"C'est moi, Roclos," li entendé sortir dans sac-là.

"Çâ t'après faire là?" vieux n'homme-là demandé li.

"Le roi voulé faire moi marier avec son fille, et mo pas voulé," Roclos répond. "Et, li gain noyer moi pour ça."

"To bien bête!" vieux n'homme-là répond. "Moi, mo serais marier li."

"Ah bien," Roclos prend parole, "démarrés moi et laissés moi échapper. Là, mo va amarrer toi dans sac-là, et to vas dire li toi to vas marier avec li."

Vieux n'homme-là croit li tait couri faire son fortune, et li fait comme Roclos tait dit. Quand roi-là retourné, li ramassé sac-là, et li avancé côté de-l'eau-là. Roclos tait caché pour voir, et li entendé vieux n'homme-là dire ----- "Ouais! Mo va marier avec ton fille." Mais, en disant ça, le roi balancé li deux ou trois fois et envoyé li aussi loin dans Fleuve comme li tait peut. Là, roi-là parti, et Roclos commencé jongler.

Huit jours après, Roclos passé devant la maison roi-là avec eun troupe moutons. Roi-là regardé plus proche, et li hélé, "C'est toi ça, Roclos?"

"Ouais, c'est moi" li répond.

"Y'en a pas moyen faire arien avec toi, hein?" roi-là dit.

"Si to tais envoyé moi six pieds plus loin," Roclos expliqué li, "mo serais tombé dans eun mine l'or. Mais, là où to jetés moi là tait eun trou peaux moutons."

"Arrêtés eun petit moment!" roi-là tait bien intéressé. "Laissés moi charrer avec toi en ça. Çâ to voulés dire avec six pieds plus loin?"

"Ah bien, tout çâ moi mo peux dire, mo vois eun mine l'or à peu près six pieds plus loin que là où mo tombé là."

"To peux pas envoyer moi dans place-là?" roi-là demandé li.

"Ouais!" Roclos répond. "Mo peux, et mo va faire ça si to voulés." Et, Roclos amarré li dans eun sac et mené li au bord Fleuve. Li balancé quatre ou cinq fois, et li envoyé li loin dans Fleuve. Li tombé fort, et li voit de-l'eau-là fermer en li.

"Là to finis!" Roclos dit à li-même, et li retourné côté la maison roi-là. Après ça, li marié avec princesse-là et élevé eun grande famille.


Trois Irishman

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By Tresville Guidroz

Eun fois, trois Irishman tait après voyager dans la Louisiane. Yeux tait pas connaits parler créole, et c'était difficile pour yeux faire mondes comprende yeux. Ça fait, yeux decidé pour apprende parler créole.

Yeux rentré dans eun boutique au long cheminm et comme yeux rentré, eun dans yeux entendé commis-là dire, "Regardez trois Irisman!" Et, li dit que li tait connait parler créole. Quand son z'amis-yeux demandé li pour montrer yeux, li répété çâ li tait entendé, "Regardez trois Irisman."

Yeux sorti et yeux continué en yeux chemin. Plus loin, yeux rentré côté eun autre boutique. Et, en rentrant, second Irishman-là entendé commis-là demandé eun pratique, "pour dix sous moutarde?" Là, li dit à sons z'amis-yeux que li tait connait créole, li aussi. Et, li dit, "Pour dix sous, moutarde."

Yeux continué jusqu'à yeux arrivé côté eun autre boutique. Troisième Irishman-là rentré li tout seul, et quand li sorti, li dit li aussit tait connait parler créole. Li dit yeux çâ li entendé, "C'est juste."

"Ah bien," eun dans yeux dit, "là, mo content! Nous tous capables parler créole." Yeux continué marcher et chaqu'eun tait récité yeux petit boute créole. Eun tait dit, "Regards trois Irishman," l'autre, "pour dix sous moutarde," et5 troisième-là tait dit, "C'est juste."

Yeux arrivé là où y'en avait eun n'homme mort. Yeux tait connaits quèqu'eun tait gain pour venir là, et comme ça serait donne yeux eun la chance pour user yeux nouveau langage, yeux décidé pour esperer là

Sheriff-là arrivé et demandé yeux çâ qui tait tchué n'homme-là. Premier Irishman-là répond, "Trois Irishman."

"Quoifaire vous-autres tchué li?" li dit bien en colère.

"Pour dix sous moutarde," second-là répond.

"Crée sacré tonnère!" sheriff-là tait furieux. "Faut mo casse vous-autres cous!"

"C'est juste," troisième-là répond. Et, sheriff-là pend tous les trois.


Eun Devineur

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By Louis Bizette

Y'en avait eun n'homme qui tait après passer dans chemin et dit tous mondes-yeux que li tait eun devineur. Eun jour le roi rejoind n'homme-ça-là, et li demandé li si li tait connait deviner bien comme li tait dit.

"Oh! Oui," li répond. "Mo peux deviner bien."

"Mon bague disparait hier," roi-là dit li. "Mo va fermer toi dans la chambre-ça-là, et demain matin, faut to dis moi où mon la bague y'est. Si to dis pas moi où li y'est, mo va faire pendre toi."

Roi-là mette li dans la chambre-là et fermé la porte. "Là, mo foutu!" li dit, quand la porte-là fermé en li. Li tait pas eun devineur du tout. Li tait juste dit ça tout partout pour faire des bêtises, mais la semblé comme si son menteries-yeux tait mettes li dans eun gros tracas.

C'était eun domestique qui tait volé bague-là, et comme li tait croit n'homme-là tait vraiment devineur, li tait peur que n'homme-là serait dit roi-là que c'était li qui tait gain bague-là. Ça fait, le soir, quand li mené li son souper, li dit, "Dis pas mon maître, to entendés! Parce que si li connait c'est moi qui volé son bague, li va tchué moi."

"Mo bien content to dis moi ça," devineur-là dit. "Mo pas l'aimé faire du mal à personne, et mo obligé dire où bague-là y'est.

"Ça fait, couris dans la cour et attrapé ton plus gros dinde, et fait li valer bague-là."

Lendemain matin, le devineur dit roi-là pour courir tchuer son plus gros dinde, et li serait trouvé son la bague dans son gésier. Comme de faite, li trouvé son la bague.

"Là, mo gain eun autre chose pour to faire pour moi," roi-là dit li. "Si to réussis, mo va laisser toi partir et mo va payer toi eun gros l'argent. Mo gain quèchose en bas mon chapeau; dis moi què c'est."

Le devineur tait pas donne sons noms. Li appellé li-même Cricket, et quand roi-là demandé li pour deviner çâ li tait gain en bas on chapeau, la peur accroché li, et li dit, "Là, Cricket foutu!"

Roi-là enlevé son chapeau, et c'était eun cricket y'en avait en bas là. Après ça, roi-là tait croit li tait eun devineur vraiment. Li payé li et laissé li partir. Cricket tait bien content pour échapper facile comme ça.


Compère Lapin. Quoi faire sons Z'oreilles-Yeux Grands I

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By Leonard Aguillard

Compère Lapin tait eun bétail bien petit et faible. Li tait plus malin que tous l'autres bétails-yeux, et c'est son malice qui tchient li vivant. Li tait si faible, li tait peut pas batte avec L'ours ou avec Chevreuil ou tous l'autres-yeux qui tait plus gros que li. Ça fait li décidé li tait voulé devenir gros comme eun chevreuil.

Li couri voir Madame Diable, et li demandé diablesse-là comment li serait chargé li pour faire li devenir gros comme eun chevreuil.

"Mo pas peux charger toi arien pour ça," diablesse-là répond, "mais, to seras gain pour faire trois commissions pour moir, donc."

"Què c'est ça?" Compère Lapin demandé li.

"Mo voulé to vas chercher pour moi eun cup du lait chat-tigre. Ça c'est ton premier l'ouvrage," Madame Diable dit li. "Quand to vas retourner, mo vas donne toi second-là."

"Ah, bien!" Compère Lapin répond, "mo sera gain faire ça." Li prend son courage et li parti dans bois. Li commencé jongler comment li tait gain pour faire traire Madame Chat-Tigre. Li fait son l'idée que c'était trop dangereux, et comme li tourné pour courir côté li, li voit Madame Chat-Tigure drette das son chemin. Li tait peut pas échapper, et li commencé comprendre que diablesse-là tait juste voulé faire tchuer li.

"Bonjour, Madame Chat-Tigre," Compère Lapin dit, quand li voit li tait prêt. Chat-tigre-là pas répond. "Mo va parier," Compère Lapin continué, "vous peuz pas donne petit cup-ça-là plein avec du lait."

"Comment to fais connaîte mo peux pas!" Madame Chat-Tigre répond, et en voyant eun chance pour attraper li eun bon dîner, li dit, "Veniz traire moi, et to vas voir to-même."

"Lapin tait peur, mais li couri quand-même. Li guetté Chat-Tigre au ras, li rempli son la cup, et avant diree li merci, li parti la course côté Madame Diable. Chat-Tigre prend derrière li, mais Lapin tait trop vite pour li.

"C'est bon!" Madame Diable dit quand li voit du lait-là. "Astheure, mo voulé to vas chercher moi eun serpent sonnette vivant."

Compère Lapin prend eun morceau la corde et eun bâton quatre pieds long et li parti dans desert. Li cherché jusqu'à li trouvé eun sonnette. Li commencé cabaler. Monsieur Sonnette tait voulé attraper Lapin, et li tait bien content pour eun chance comme ça.

"To crois to long comme bâton-ça-là?" Compère Lapin demandé.

"Ouais, mo plus long que ça." Serpent répond.

"Laissai-moi mésurer," Lapin dit li. "Allongeai toi même, et mo va mésurer avec bâton-là." Serpent fait comme li dit, et Lapin allongeait son bâton au ras li. Là, li prend son la corde et amarrait li en bâton-là.

"Juste restai tranquillle," Lapin dit, et li amarrait li au milieu son corps, et côté son la tchueue.

"Bâton-là eun peu plus longue que moi, hein?" Serpent demandait li.

"Ouais, li plus longue," Lapin dit en ramassant li et mette li on son l'épaule. Li partit côté Madame Diable, et Serpent hélait en li pour démarrer li. "Mo va faire toi payer pour ça eun jour," li dit, mais Compère Lapin pas portait attention. Li jetait li par terre quand l'arrivait côté Madame Diable.

"C'est bon!" diablesse-là dit. "Asteure, mo voulai to couris attraper moi eun congo vivant." Lapin partit encore, et li trompait Monsieur Congo comme li tait fait avec Serpent Sonnette, et menait li côté Madame Diable.

Vieille femme-là tait pas comprend comment Compère Lapin tait fait réussir dans l'ouvrage-ça-là sans ête tchué. Li tait prommete pour faire li devenir gros comme eun chevreuil, mais li tait pas fait ça. L'attrapait Lapin par sons deux z'oreilles-yeux, et allait en yeux jusqu'à yeux deveni grands comme yeux est jourd'hui.

C'est pour ça Compère Lapin gain des grands z'oreilles jourd'hui.


Compère Lapin. Quoi faire sons Z'oreilles-Yeux Grands II

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By Leonard Aguillard

Quann Lapin partit, lit tait bien fâché. Madame Diable tait trompé li, et sons z'oreilles-yeux tait faits lis du mal. Li tait voulé passer son la colère en quéqu'eun, et les premiers li rencontrait tait L'ourse et N'éléphant. Y'en avait longtemps li tait voulé connaîte lequel qui tait plus fort, et li décidait pour informer li-même jour-ça-là.

"Mo gain eun la vache qui embourbé dans bayou-là," li dit yeux. "Mo entend dire que vous-autres tous les deux bien forts. Vous-autres voulaiz venir aider moi arracher li?" Yeux tai contents pour gain eun la chance pour montrer yé'la force, et yeux couri avec Compère Lapin.

Quand y'arrivai côté bayou-là, Compère Lapin mette eun en eun côté et l'autre en l'autre côté. Là, li prend eun la guide, amarrait li dans cou à N'éléphant, traversait bayou-là avec l'autre boute, et amarrait li dans cou à L'ourse. Li dit yeux quand li serait hélé, yeux serai commencés aller.

Dans eun coup, li criait, "Allaiz!" et, deux gros bétails-yeux commenceai. Eun tait allé contre l'autre. Yeux mette tout yé force, mais arien pas venit. Yeux demandai Compère Lapin ça y'en avait, mais Lapin tait couri cacher. Li pas répond. Li tait entend la corde-là craquer, tellement yeux tai allés fort. À la fin, N'éléphant et L'ourse descend dans bayou-là. Yeux surprend que Lapin tait joué eun trick en yeux. Yeux tait bien fâchés, mais yeux tai peuts pas trouver li en nul part.

Compère Lapin tait échappé, et li tait après rire après yeux dans son cabane. Li pas voit çâ qui tait plus fort entre yeux deux, mais li tait voit assez pour connaîte que yeux tai tous les deux bien fort.


Compère Lapin et Compère Bouqui I

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By Anéus Guerin

Eun jour Compère Lapin tait travaillé avec Compère Bouqui dans désert. Yeux tai faits récolte ensemble l'année-ça-là, et yeux tai arrangés pour diviser égale au boute l'année. C'était fait bien chaud jour-ça-là et Compère Lapin tait voulé tromper Bouqui dans quéque manière.

"Çâ to dis nous achetai eun la jug du vin jourd'hui-là?" Lapin dit.

"Top!" Bouqui répond. "To vas courir chercher li, toi?"

Compère Lapin partit chercher du vin-là. Quand li retournait, li mette li dans eun fossé là ou y'en avait l'ombrage. Li courit travailler encore, mais li pas essayait suive Bouqui; li tait prend son temps, et profitait en son l'associé. Bouqui tait travaillé vite pour finir, et Lapin tait loin derrière. Tout dans eun coup, Lapin dit, "Ooh!"

"Ça y'en a?" Bouqui demandait li.

"Y'en a quéqu'eun qui est appelé moi," Lapin répond.

"Couri voir qui c'est," Bouqui dit. Lapin partit côté jug-là et boit li eun bon filet. Quand li retournait, Bouqui demandait li comment li tait resté si longtemps.

"Yeux tai appelés moi pour eun baptême," li répond.

"Comment to appelais petit-là?" Bouqui tait voulé connaîte.

"Yeux nommai li Premier-là," li dit. Yeux continuai travailler, et tout suite, Compère Lapin dit yeux tai appelés li encore. Li partit boire eun autre gros filet. Quand li retournait, li dit Bouqui que c'était eun baptême encore, et yeux tai appelés petit-ça-là "Deuxième-là." Et, li courit faire eun troisième baptême, et li nommait petit-ça-là, "Troisième-là." Li finit boire tout du vin-là fois-ça-là, et li capotait la jug avant li retournait côté son l'ouvrage.

"Ah bien!" Bouqui dit quand c'était temps pour quitter. "Nous va courir boire nous du vin, astheure."

Yeux couri côté jug-là, et yeux voi que li tait capoté. Y'en avait pas eun goutte qui restait dans jug-là.

"Malheureusement!" Lapin dit. "Nous du vin tout perd!" Bouqui tait triste, bien désappointé et lasse; Compère Lapin tait sentit li-même bien, et yeux retournai côté cabane.


Compère Lapin et Compère Bouqui II

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By Anéus Guerin

Quéque temps après ça, Bouqui et Lapin couri marcher dans désert pour voir yé patates. Yeux tai gain eun bon récolte; pieds patates-yeux tai grands et pleins avec des fleurs. Yeux restai là longtemps, après parler et admirer yé l'ouvrage.

"C'est proche temps pour nous fouiller nous patates-yeux,"Lapin dit. "Comment nous gain pour diviser récolte-là? To voulais prende racines-yeux et moi mo va prende pieds-yeux?"

"Ch non!" Bouqui répond. "Moi, mo voulai jolis pieds-yeux."

"Comme to voulais," Lapin dit li. Et, quand yeux rentrai yé récolte patates, Bouqui menait tous jolis pieds-yeux dans son magasin, et Bouqui pas eu arien; Lapin prend pieds-yeux, et li tait gain plein pour manger tout l'année. Dans l'hiver, quand Bouqui courit demander Lapin quéchose pour manger, Lapin réfusait li. Bouqui manquait mourir avec la faim tout l'année, et li décidait plus faire récolte associé avec Compère Lapin.

Compère Bouqui tait bien mal satisfait, mais li tait gain pour ête encore plus chagrin, avant li finit avec Lapin.

Yeux tai courtisés même fille, eun princesse. C'était eun joli fille, et li l'aimait Lapin plus. Bouqui tait jaloux, et li tait voulé connaîte si c'est li ou Lapin qui tait gain marier avec fille-là.

"Mo va dire toi ça nous va faire," Compère Bouqui dit à Lapin eun jour.

"Nous va tirer eun la course. Nous va laisser ici ensemble demain matin, et cela qui va arriver premier côté fille-lá va marier avec li."

"Top!" Lapin répind. "Nous va tirer eun la course."

Comme de faite, lendemain matin yeux parti faire yé la course. Compère Lapin batte li loin. Quand Bouqui arrivait, li demandait Lapin pour donner li eun autre la chance.

"Çâ to voulais faire encore, Compère Bouqui?" Lapin demandait li.

"Allons voir," Bouqui dit, en grattant son la tête. "Oh ouais! Nous va bouillir eun grand chaudière del'eau, et cela qui va sauter va gain la fille. To voulais?"

"Moi, mo va faire tout ça to voulais," Lapin répond. Yeux bouilli del'eau-là jusqu'à li tait bouilloné. Yeux mette li dans la cour à côté la maison, et yeux décidait qaue c'était Lapin pour sauter premier.

Lapin partit la course pour sauter, mais quand l'arrivait au ras gros chaudière-lá, la peur accrochait li, et li pas sautait. "C'est haut, ouais!" Li dit. Li essayait encore, et fois-ça-là, li mette tout ça li tait gain, et li sautait li.

"C'est ton tour astheure, Bouqui," Lapin dit. Bouqui partit la course, et quand li sautait, li tombait au milieu chaudière-là. Del'eau-là tait si chaud, li cuit avant yeux tai capables compter jusqu'à quatre.

Après ça, famille à Bouqui tait gain eun la haine contre Lapin. Yeux tai blamés Lapin pour la mort yé garçon et yeux tai guettés eun la chance pour rendre li la même chose.

Compère Lapin tait connait venir voler del'eau dans yé puits tous les soirs. Ça fait, Vieux Bouqui arrangeait eun petit bonhomme goudron et mette li au ras son puits. Tous les matins, puits-là tait sec et Vieux Bouqui tait connait c'était Lapin qui tait volé son del'eau. Quand li venit voir pour del'eau soir-ça-là, Lapin voit petit bonhomme-là. Li tait peut pas comprend qué c'était, et li marchait tout alentour li, en gardant li bien proche. À la fin, li ramassait assez courage pour parler avec li.

"Sorti au ras puits-là!" li hélait en li, mais li pas fait comme si li tait entendé. Lapin avançait plus au ras, et dit, "Sorti! Sorti, avant mo fous toi eun coup la patte." Mais, li pas portait attention du tout. Compère Lapin fout li eun coup la patte, et son la patte restait prit.

"Lâchai mon la patte!" Lapin dit li. "Lâchai-moi, ou mo va foute toi avec mon l'autre la patte," et quand li fout li, patte-ça-là restait prit aussi. Lapin fout li avec sons deux l'autres la pattes-yeux, et yeux restai prits aussi. Là, li fout li avec son la tête, son corps, tous restai collés en petit bonhomme-là. Lapin tait bien prit!

Lendemain matin, Vieux Bouqui trouvait Lapin en son la trappe. "Là, mo gain toi! M'est couri tchuer toi, et mo crois mo va brûler toi."

"Brûlaiz-moi, si vous voulaiz!" Lapin répond, "mais, t'en prie, pas jetaiz moi dans z'éronces-yeux derrière vous barrière-là. Ça va ête trop eun mauvais la mort."

"Mo voulai donne toi plus mauvais la mort mo connai, et c'est dans z'éronces yeux tai couris," Vieux Bouqui répond. Et, li partit avec Lapin, pour jeter li dans z'éronces-yeux. Quand l'arrivait côté barrière-là, li envoyait li, et li tombait dans milieu talle-là. Li regardait dans eun la craque pour voir li mourir, mais Lapin tait rit après li. Bouqui voit son erreur, mais trop tard.

"To juste jetais moi dans mon la maison, là," Lapin dit li, et li partit galoper vite côté li.

"C'est eun malin wé ça," Bouquii dit, et li retournait côté li, tout chagrin.


Compère Lapin et Compère Bouqui III

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By Anéus Guerin

Eun jour Compère Lapin et Compère Bouqui arrangeai pour courir voir des filles ensemble. Bouqui tait gain venir chercher Lapin côté son la maison à quatre heure dimanche après midi, et yeux serai couris ensemble.

À quatre heure Bouqui arrivait. "Ah bien! Allons," Li dit à Lapin.

"Mo pas crois mo capable courir," Lapin répond. "Mo tais descend mo l'escalier hier, et mo tombai. Mo crois bien mo cassai mon pied, et mo peux pas marcher."

"To peux pas marcher eun petit brin?" Bouqui dit, tout désappointé.

"La seul manière mo peux courir avec toi, c'est si to portais moi," Lapin répond.

"Mo va porter toi jusqu'à côté la grande porte," Bouqui dit li. "Mais, mo va mette toi par terre là, et to seras gain pour marcher la balance la route, parce que filles-yeux va rire après moi, si yeux voi toi monter moi comme en eun cheval."

Lapin mette li eun pair z'éperons, et li montait Bouqui. Quand yeux arrivai côté la grande porte, Lapin descend, mais li tait peut pas faire eun pas; son pied tait fait li si du mal. "Mo peux pas faire li," Lapin dit li. "Si to voulais mo va, to seras obligé porter moi eun peu plus loin."

"Ah bien! Montai en mon dos encore," Bouqui répond. Li tait pas voulé quitter son n'ami là, et li serait fait n'importe quéchose pour aider li. Quand y'arrivai côté la maison, filles-yeux tai tous en bas la gallerie. Yeux regardai position à Lapin, et yeux tai voulés rire, mais yeux pas ri. Yeux tai pas voulés blesser sentiment à Bouqui.

Pauvre Bouqui! Li plaçait li-même au ras l'escalier, et Lapin sautait en la gallerie, bien gaillard. Li retournait côté filles-yeux et li dit, "Mo pas toujours dis vous-autres Bouqui tait mon petit cheval!" Filles-yeux tai peuts plus tchienne yeux-mêmes. Yé bosse rit après Bouqui, drette devant li. Li tait si honte, li tait tout miserable; ça fait, li excusait li-même tout suite, et li partit.


Monsieur Lion Fait eun Erreur

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By Étienne Satama

Eun jour Monsieur Lion rencontrait avec Compère Lapin. L'arretait eun petit moemnt pour charrer avec li.

"Yeux di moi c'et toi qui bosse ici! C'est vrai ça?" Lion dit, après quéque mots.

"Oh non!" Lapin répond. "C'est pas moi qui bosse du tout," et li partit galoper pour cacher.

Lion continuait marcher et li rencontrait avec L'ourse. Li demandait li si c'était vrai c'était li qui tait bosse dans place-ça-là. L'ourse réponde que non, mais li tait toujours croit que Bon Dieu tait bosse dans ciel et n'homme tait bosse en la terre.

"C'est pas vrai!" Lion hélait. L'ourse commençait devenir peur. Lion continuait faire des cris et gratter la terre, "Bon Dieu maître en haut, mais c'est moi qui maître en bas." En même temps li dit ça, L'ourse voit eun n'homme qui t'après venir.

"Ah bien, Monsieur Lion," L'ourse dit li plus peur qu'avant, "moi, mo trop faible pour décider question-ça-là. M'oublié mo la pipe côté mon camp; mo crois mo va courir chercher li. Vous voiz petit bétail qu'après venir là? Li gain eun petit bâton croche en son dos. Mo va laisser vous décider ça qui bosse avec li," et li partit derrière son la pipe. Ça tait semble que li tait plein pressé pour chercher pipe-ça-là.

N'homme tait veni. Lion grattait la terre et fait des cris. Mais, n'homme continuait avancer. Quand li tait à peu près cent yards distance, li arrêtait et pointait son bâton en Lion. Aussi vite, Lion voit eun petit boucane, entend eun explosion, et y'en a quéchose qui frappait chaud dans son front. Ça fait li si du mal, li tournait pour galoper, mais quand li virait, li entend eun autre explosion, et y'en a quéchose qui frappait li dans son côté. Ça fait li si du mal, li pas restait là plus longtemps. Li partit la course en travers dans bois, et li pas arrêtait avant l'arrivait côté li.

Li restait caché deux jours. La faim accrochait li, et li tait obligé sortir. Li rencontrait avec L'ourse encore. "Eh! Monsieur L'ourse!" Li appelait li. "C'est vous qui là?"

"Ouais, c'est moi," L'ourse répond.

"To gains ton pipe avec toi?" Lion tait pas voulé li partir côté camp encore derrière son la pipe, parce que c'est là où son tracas tait commencé l'autre jour.

"Ouais, mo gain mon pipe," L'ourse répond.

"Restai eun petit moment, ah bien," Lion dit li. "Mo voulai charrer avec toi. To rappeles çâ nous tai parlés l'autre jour là? Ah bien, mo voulai raconter toi çâ qu'arrivait moi! Mo pas seulement batte avec petit n'homme-là; quand l'arrivait à peu près cent yards de moi... ah bien, mo jamais vois quéchose cracher loin et fort comme ça. Li crachait dans mon front, et mo la cervelle après sortir! Li fout moi eun autre crachat dans mon côté quand mo tournai, et li cassait moi deux côtes. Mo tais gain assez avec ça, et mo laissai là aussi vite comme mo tais capable.

"Ouais, to tais bien! Bon Dieu maître en haut, N'homme maître en bas, et là moi mo viens troisième."

"Là, vous gainz li bien, Monsieur Lion," L'ourse dit li, en riant.


Chevreuil et Crapaud

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By Charley Bridgewater

Chevreuil et Crapaud t'après courtiser la même fille. Yeux arrange pour demander fille-là lequel li tait l'aimé plus. Ça fait, yeux demandai li, mais li tait pas voulé réponde; li tait pas voulé faire ni eun ni l'autre eun affront.

"Mo va dire vous-autres," li dit yeux, "vous-autres capables tirer eun la course, et cela qui va arriver ici premier dimanche, mo va marier avec li. Ça vous-autres diz?"

"C'est bon pour moi," Chevreuil dit. Crapaud dit li tait paré li aussi. Dimanche-là, Chevreuil venit prend Crapaud côté li pour tirer yé la course. Yeux préparai yeux-même, et quand yeux parti, Chevreuil prend devant et Crapaud attrapait son la tchueue en passant. Li restait pend là, et li prend la fraiche tout la route.

Quand Chevreuil arrivait, fille-là pas voit Crapaud dans tchueue-là. Li tait conent li tait gagné, parce que li tait l'aimé li plus. L'invité li pour rentrer.

"Prend la chaise," fille-là dit. Quand li venit pour assite, Crapaud sautait en la chaise-là, et li poussait Chevreuil à côté. "Arrêtai eun petit peu," Crapaud dit li, "T'après assite en moi. Prendai l'autre la chaise-là."

Yeux tai surprend pour voir li là. Mais, li assit premier, ça fait c'est li qui gagnait la course-là. Et, fille-là prend Crapaud pour son mari, comme li tait promette.

Et, Chevreuil baissait son la tête dans eun gros chagrin, parce que li tait l'aimé fille-là plein.


Eun Corps qui Parlait

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Eun arrangeur souliers fait eun pari avec eun ami que li tait peut veiller eun cos tout la nuit dans l'église. N'homme qui pariait avec li fait habiller li comme eun mort, mette li dans eun cercueil et exposer lis dans l'église.

Arrangeur souliers-là venit pour veiller li. Li tait porté eun ou deux paires souliers pour arranger, et li assit en cercueil-là pour travailler. Li t'après arranger souliers-yeux, et tait pas peut porter attention pour corps-là du tout. N'homme qui tait dans cercueil-là tait deveni lasse, et li tait bien désappointé pour voir n'homme-là tait pas peut du tout. Li décidait pour faire quéchose qui serait faire li peur.

"Quand yeux veille eun corps," corps-là dit, "yeux travaille pas."

"Cela qui mort, parle pas," arrangeur souliers-là dit; et, li fout li eun coup marteau en son la tête. Li tchuait li frais.

Là, li courit enterrer li. Li mette cercueil-là dans la fosse-là, et clouait son couvert. Mais li clouait son chapeau aussi, et quand li venit pour lever, li voit li tait prit. Li tait croit c'était n'homme mort-là qui tait gain li.

"Lâchai-moi," li dit, bien peur. Mais, li pas lâchait, et li demandait pour lâcher li encore, et plus li demandait plus li devenit peur. Li devenit si peur, les crises prend li et li étouffait.


Bal Côté Monsieur Chevreuil

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By Tresville Guidroz

Compère Chevreuil tait couri donner eun bal. Li tait gain pour donner son fille à cela qui serait dansé en eun caillou jusqu'à la poussière serait sorti dans li.

Li t'après essayer faire eun grand parti avec bal-ça-là. Li invitait tous ça qui tai voulés venir, et comme fille-là tait bien joli, tous jeunes n'hommes-yeux préparai yeux-mêmes pour courir bal.

Compère Ratbois commençait préparer à bon heure. Compère Renard tait rasé depuis avant midi. Compère Bouqui, Compère Chaoui, Compère L'ourse, tous jeunes garçons-yeux nettoyai yeux-mêmes propres pour courir bal, et essayer gagner fille-là.

Compère Lapin seul tait pas ête fait préparation. Li courit coucher dans la poussière tout l'après midi, et quand yeux demandai li si li tait couri bal, li dit non, que li tait pas croit li tait voulé courir bal du tout. Et, li continuait rouler dans la poussière.

Tous jeunes garçons-yeux arrivai au bal bon heure. Après yeux tai tous là, Compère Lapin arrivait et courit assite dans eun coin sans personne voir li. Li restait tranquille là, tout cagou et ça tait semblé li tait malade.

"Çâ y'en a, Compère Lapin?" Quelqu'eun demandait li.

"Oh! Mo pas ête senti mo-même bien du tout," Li répond, et yeux restai tranquille en passant pour courir amuser yeux-mêmes.

À neuf heure, Compère Chevreuil menait gros caillou platte-là, et mette li dans milieu salle-là. Li annonçait que cela qui serait dansé en caillou-là jusqu'à la poussière serait sorti dans li, li serait gain son fille en mariage.

Compère Bouqui tait premier pour essayer. Li dansait, li sautait, li envoyait coups pieds, mais li tait peut pas faire poussière sortir là. Là, c'était tour à Compère Chaoui. Li dansait, li fait des cris, mais pas la poussière.

Ça restait juste Compère Lapin qui tait pas essayé encore. Yeux tous regardai pour li, et li tait toujours assit dans coin-là, avec son la tête en bas. Li tait semblé bien malade.

"Veni essayer ton la chance, Compère Lapin," Monsieur Chevreuil dit li.

"Mo peux pas moi non plus," li répond. "Tous l'autres-yeux essayai, et yeux tai peuts pas. Comment moi mo gain pour faire ça?"

Chevreuil prend li par son la main et menait li côté caillou-là. Compère Lapin regardait alentour li, et yeux tai tous après rire après li. Yeux fermai alentour li, et yeux tai croits Compère Lapin tait mouru avec la honte. Dans eun coup li commençait danser, et tout poussière li tait ramassé dans l'après-nudu commençait échapper. Li fait si tant la poussière, Compère Chevreuil tait obligé venir arrêter li avec eun la lumière. Yeux tai tous aveuglés dans la salle-là, et yeux tai croits poussière-là tait sorti dans caillou-là.

Ça fait, Compère Chevreuil donnait son la fille à Compère Lapin en mariage.


Feu Follet

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Eun fois y'en avait eun vieux nègre qui tait connait tourner li même en feu follet. Les soirs, li serait ôté son la peau, rouler li, et mette li dans eun coin dans magasin maïs. Là, li serait parti comme eun boule du feu, courir faire l'autres nègres-yeux peur.

Son maître tait connait que li tait connait partir tous les soirs. Li demandait l'autres nègres-yeux où li tait couri comme ça, mais yeux grouillai yé la têtes et répond yeux tai pas connaits. Y'en a qui dit que vieux nègre-ça-là tait eun zombi, et yeux tai tous peur li.

Ça fait, eun soir son maître guettait li. Li voit quand li quittait son cabane et rentrait dans magasin maïs. Li regardait dans eun craque, et li voit li ôtait son la peau, roulait li et mette li dans eun coin. Depuis son la peau tait tombé, li tournait li même dans eun boule du feu, et li partit.

"Hein!" maître-là dit. "C'est là où to vas tous les soirs comme ça. Mais, mo va arranger toi!" Li ramassait son la peau, mette plein du sel, du poivre, et piment dans li, et li laissait li dans coin-là où li tait.

Quand vieux nègre-là retournait, li rentrait dans son la peau, et ça brûlait si tellement, li tait obligé sauter dans del'eau. Ça guerit li drette là.

Li jamais fait feu follet après ça, et l'autres nègres-yeux tait surprends pour voir li côté li tous les soirs, et feu follet-là arrêtait faire yeux peur.


Sept N'hommes Perds

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By Louis Bizette

Sept n'hommes t'après traverser eun fôret. C'était eun place bien fourré, et yeux tai peuts separer, parce que yeux serai jamais rejoinde encore.

"Allons rester ensemble," eun dans yeux dit. "Et, à tout moment, mo va compter pour voir si tous nous-autres là." Yeux continuai marcher eun bon boute, et là, n'homme qui tait appointé li même pour guider yeux, arrêtait et dit, "Allons voir si nous tous là," et li commençait compter yeux.

"Moi," li dit, et li frappait sons mains en son poitrine. Là, li continuait compter l'autres-yeux, sans jongler que li tait pas compté li-même. "Eun, deux, tois, quatre, cinq, six. Y'en a eun dans nous-autres qui manque," li dit. Li comptait encore pour voir si li tait pas fait eun erreur. Mais, non, li fait même erreur-là fois-ça-là, et li trouvait que yeux tai juste six.

"Lequel dans nous-autres qui manque," eun demandait.

"Mo pas connais!" li dit, "mais, allons trouver li."

Yeux retournai pour voir pour li, et yeux rencontrai avec eun étranger. N'homme qui tait compté-là expliquait li yé tracas et demandait li si li tait pas voit eun n'homme qui tait perd.

"Non!" li répond. "Mais, comment vous-autres taiz? À huit?"

"Non!" compteur-là dit. "Nous tai à sept, et nous juste à six astheure." Et, li comptait encore pour montrer li. Li fait même erreur-là.

"Oh!" étranger-là dit, quand li voit ça. "Suive moi, et mo va montrer toi comment to vas trouver ton n'ami." Yeux parti et li restait côté eun trou la boue. La boue-là tait épais et dur, li di yeux, "To vois trou la boue-ça-là? Ouais? Ah bien, mette vous-autres en ligne, et eun après l'autre, calaiz vous-autres nez dans la boue-là."

Yeux tai tous curieux pour connaîte çâ n'homme-ça-là tait gain dans son l'idée, et yeux fai comme li dit.

"Là, comptai trous-yeux dans la boue-là," li dit à n'homme qui tait compté avant, quand yeux tai tous finis caler yé nez. N'homme-là avançait au ras là et li comptait trous-yeux.

"Eun, deux, trois, quatre, cinq, six, sept," li trouvait. "Crée tonnère!" li dit, tout surprend. "Sans trou la boue-ça-là, nous serai jamais trouvés nous n'ami."


Eun N'homme Honnête

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By Anéus Guerin

Eun fois y'en avait eun n'homme qui tait voulé marier son fille avec eun n'homme honnête. C'était eun joli fille, et y'en a pleins des garçons qui veni essayer courtiser li. Mais, son popa trouvait yeux tous trop mal honnêtes, et li empêcher yeux retourner côté li.

À la fin, eun garçon courtisait là, et vieux n'homme-là décidait que li tait honnête comme li tait voulé. Li encourageait li pour retourner, et avant longtemps, li mariait avec fille-là

Quelque temps après mariage-là, son beau-père demandait li pour mener li voir la place où li tait travaillé. Et, yeux couri sur lendemain.

C'était eun grand bâtisse. Li travaillait li tout seul. C'est li qui portait attention pour les dates des mortsl; c'est-à-dire, li tait connait quand chaque personne tait couri mourir. Li tait gain eun la chandelle pour chaque, et la personne serait vive aussi longtemps comme chandelle-là serait brûlé. Quand la chandelle serait fini brûler, personne-là serait mouru.

Y'en avait des grandes chandelles et des courts; la personne qui tait gain eun grand serait vive longtemps; cela qui tait gain eun cort tait pas gain lontemps pour vive. Beau-père-là tait voulé voir son tchienne.

"Ça c'est li qui là," garçon-là dit, en montrant lu eun qui tait bien court.

"Hein!" li dit. "Mo pas gain longtemps pour vive encore." Ça tracassait, et li commençait jongler. "Chaque chandelle réprésent la vie eun personne, et mon tchienne bien court. Montrai-moi ton tchienne." Li montrait li, et cela tait plus long que l'autre. Li, li tait gain encore longtemps pour vive.

"Mo pas voulai mourir vite comme ça," beau-père-là dit. Li pointait côté eun grand chandelle tout près son tchienne. "To peux pas ôter eun boute en cela, et mette eun boute en mon tchienne?" li demandait.

"Ouais," garçon-là répond.

"Ah bien, mette eun boute en cela ton beau-père, hein fils?" li demandait.

"Oh, non!" tait la réponse. "Mo pas peux faire ça. Moi c'est eun n'homme honnête. Si mo coupe en chandelle n'homme-ça-là, mo va faire li eun injustice, et mo trop honnête pour faire ça."

Beau-père-là tait pas aussi honnête comme li tait voulé faire croire, quand ç'arrivai côté sons tchiennes interêts-yeux.


Eun Déjeuner

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By Tresville Guidroz

Eun hobo tait pas mangé pour trois jours. Li tait proche mort avec la faim, et quand l'arrivait côté l'hotel, li demandait pour eun déjeuner.

"Mo pas gain l'argent," li dit à manégeur-là, "mais, quand mo sera capable, mo va venir payer toi." Yeux donnai li eun oeuf bouilli entre deux petits morceaux du pain. Li mangeait ça et remercie yeux en partant.

Li continuait vive comme eun hobo pour deux ans après ça. Là, li décidait commencer travailler, et li devenit riche tout suite. Li tait gain eun grand plantation avec plein des esclaves. À peu près dix ans après li tait acheté déjeuner-là à credit, li rappelait petit experience-ça-là. Li jonglait, comme li tait riche astheure, ça serait ête interessant pour courir payer l'hotel pour son déjeuner. Li fait son l'idée, et li partit.

Quand l'arrivait, li demandait si même n'homme-là tait là toujours. Yeux di li ouais. Li demandait yeux pour laisser li parler avec li. Yeux menai li dans l'office, et li expliquait son mission.

"To rappeles dix ans passé," li commançait, "eun hobo passait ici et li prend eun déjeuner à credit? Ah bien, hobo-ça-là devenit riche, et moi c'est li. Mo voulai payer toi."

"Mais, mo rappele pas ça," manégeur-là répond. "Restai eun peu. Si to prend ça à credit, c'est marqué en mon livre. Mo va courir voir."

Li regardait dans livre-là longtemps. Ouais! C'était vrai! Y'en avait eun oeuf bouilli et deux morceaux du pain chargé en eun hobo depuis dix ans.

"Ouais! C'est vrai!" li dit quand li finit. "Mo trouvai ton compte. C'est eun oeuf bouilli."

"Comment mo dois toi?" gros richard-là dit, en riant.

"Mo sera gain pour calculer," manégeur-là dit. "Allons voir! Si mo tais mette oeuf-ça-là à couver, li serait donné moi eun poulet. Poulet-ça-là serait grossi et li serait ponde des oeufs, et ça serait donné moi d'autres poulets. Mo serai déjà vend tout ça, et ça serait mené moi eun bon pilo l'argent. Ah bien, l'interêt en l'oeuf-là dans dix ans fait ton compte monté à dix milles piastres."

"Oh non!" n'homme riche-là dit. "Mo voulai payer toi çâ mo dois toi. Mo pas veni ici pour payer eun grosse dette; c'est juste eun oeuf bouilli mo dois toi."

"Si to voulais," li répond, "nous va mette ça en loiis." Nous vieux hobo tait chargrin; li tait venit pour régler dette-ça-là, mais li tait trop tard pour retourner. Ça couri en lois. Manégeur l'hotel-là tait gain plein l'influence, et juge-là tait peut pas décider.

N'homme riche-là tait gain eun vieux esclave en son place qui tait bien honnête et sage. Tous nègres-yeux tai connaîts faire li juger yé tracas. Li demandai yeux pour laisser li envoyer chercher son vieux nègre et li serait fait ça li serait dit. Li parlait jusqu'à yeux envoyai derrière vieux nègre-là.

"Ça y'en a, Maître?" vieux noir-là demandait quand l'arrivait. Son maître expliquait li son tracas, et li demandait cinq minutes pour jongler.

"Ah bien," li commençait, quand son temps tait fini. "Mo va dire vous-autres. Quand mo tais jeune, mo tais gain eun mauvais maître. C'était avant mo veni côté mon maître-ça-là. Mais, l'autre-là tait connait fouetter nous-autres tout temps. Li tait connait faire nous-autres faire jardin, et cela qui serait pas réussit, serait ête fouetter. Nous tai peur li, et nous travaillai jardins-yeux bien. Ç'arrivait que li taiut peut plus fouetter nous-autres pour raison-ça-là, parce que jardins-yeux tai meilleurs que son tchienne.

"Ça fait, li commençait donner nous-autres la grain z'haricot bouilli pour nous planter, et z'haricots-yeux serai pas lévés. Ça serait donné li eun la chance pour fouetter nous-autres encore; Monsieur Juger, mo demande vous si la grain z'haricots bouillis capable lever?"

"Non!" li répond. "Mais, quoi faire to demandais moi ça?"

"Pardonnaiz-moi, Monsieur Juge," vieux nègre-là continuait, "mais, si z'haricots-yeux tai peuts pas lever, c'était pas juste pour li fouetter nous-autres comme ça, hein?"

"Non!" juge-là répond.

"Ah bien," vieux nègre-là dit, "si la grain z'haricots bouillis peut pas lever, eun oeuf bouilli peut pas éclore. C'est pas vrai, Monsieur Juge? Et, c'est pas juste pour faire mon maître payer plus que pour eun oeuf?"

"Vieux nègre-là gain raison," juge-là rend son décision. "Crediteur-là va payer manégeur l'hotel-là dix sous pour déjeuner-là, et manégeur-là va payer les frais la cour."


Compère Lapin, Quoi Faire son la Tchueue Court

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By Charley Bridgewater

Eun jour Compère Lapin rencontrait avec Compère Crocodile dans eun la pièce l'herbe. Crocodile tait couché dans l'herbe sec-là, après dormir.

"Comment ça va?" Compère Lapin demandait li.

"Ça va bien," li répond. "Et toi?"

"Ça va bien avec moi aussi, Monsieur Crocodile," Lapin dit. Yeux parlai là longtemps avant Lapin décidait pour jouer eun farce en Monsieur Crocodile.

"Hein, Monsieur Crocodile," li commençait, "vous connaiz qué c'est ça tracas?"

"Non," Crocodile répond. "Qué c'est ça?"

"Mo voulai montrer toi," li dit. "Juste restai là, et quand mo va crier 'tracas', regardai alentour toi-même, parce que vous seraz dans tracas."

Crocodile fait comme li tait dit, mais li commençait dormir encore. Et, Compère Lapin alumait du feu tout alentour li dans l'herbe sec-là et li hélait 'tracas'. Mais Crocodile tait dormi toujours. Quand du feu-là tait au ras li, ça chauffait li tant li réveillait. Li regardait pour eun la place pour échapper, mais du feu-là tait tout partout. Li sautait, li fait des cris, li jurait. À la fin, li tait obligé passer dans du feu pour échapper. Quand li sortit, Compère Lapin demandait li si li tait connait qué c'était tracas.

"Ouais!" li répond. "C'est quéchose qui chaud ça, tracas."

Pendant Crocodile tait dans tracas, Lapin tait jonglé que li tait brûlé tout l'herbe vert-là, et y'en avait plus pour li manger. Y'en avait pleins bons l'herbes vets en l'autre côté lac-là, mais li tait pas voulé marcher tout alentour. L'arrangeait eun manière pour faire Crocodile traverser li sans li connaîte. Ça fait li dit Crocodile li tait voulé faire eun pari avec li.

"Mo va parier toi y'en a plus lapins que crocodiles ici-là," li dit.

"Mais to fou!" Crocodile répond. "Lac-ça-là plein avec crocodiles."

"Ah bien," Lapin dit li, "nous va compter. Mettez vous-autres en ligne atravers lac-là, et mo va sauter en vous-autres dos et mo va compter vous-autres."

Crocodile courit appeler tous sons z'amis-yeux, et li mette yeux dans eun ligne qui traversait lac-là nette. Là, Lapin sautait en yé dos et li fait comme si li tait compté yeux. Quand li sautait en dos dernier-là, li commençait rire après li.

"Mo tais juste voulé venir en côté ici-là," li dit li en riant. "C'est pour ça mo tais voulé parier." Mais Lapin commençait rire trop vite. Quand li sautait pour courir en la terre, Crocodile fait eun saut aussi pour attraper li. Li pas attrapé li bien; li juste attrapait son la tchueue et li coupait li eun grand boute.

C'est pour ça la tchueue à Lapin court jusqu'à jourd'hui. C'est parce que li tait essayé jouer eun salté en Crocodile.